Blog

02 Aug 2022

Le point écriture et la promotion

- Ouvert un fichier pour trouver par écriture automatique brainstorming le bon titre pour mon roman et focus tout le mois d’aout pour finir l’ouvrage avant correctrice

- J’ai 35 histoires dans Un jour, une image, une histoire

- Lettres à Dara reprendra en automne, après le roman

- Les poèmes avancent en pointillé

- Une librairie atypique à visiter à Paris pour dépôt et/ou dédicaces

- Un salon d’écrivaines à contacter par mail pour l’année prochaine

- Créer événements pour le Salon Surdouessence de Bruxelles sur mes différents réseaux (dédicaces, waterzoi, et retrouver potes belges meetup)

- Mail Mairie service com avec CV mis à jour, à la rentrée

- A la rentrée, visite et Contes à mot clé à l’école Montessori de ma commune

- Lancé recherche conteuse en région parisienne (ou pas, plûtot enfant) pour mes Contes à mot clé

- Ma visibilité sur mes livres vendus s’arrête fin mars 2022 (trois mois de décalage)

- Travail sur la stratégie marketing pour chaque livre séparément

- Le fichier Les champions à l’arrêt jusqu’en septembre

- Abonnez-vous svp svp à mon instagram, l’algorithme démarre à 100 followers, je suis à 78

https://www.instagram.com/marina_chiriac_auteure/

 

01 Aug 2022

Les enfants

Je revenais hier en bus avec une vingtaine d’enfants de maternelle. Deux mini garçons s’asseyent sur la place à coté de moi et papotent tout le temps du trajet. Ils sont bruyants, vifs, attentifs à tout,  quoi, quelqu’un s’est endormi, c’est qui ? , ils captent tout dans le bus et par la fenêtre, les bateaux mouches sur la Seine, empathiques, curieux, éponges mais ouverts en même temps. Et pas uniquement mes voisins, mais tous, ils sont connectés entre eux, avec le monde, c’est vivant, il n’y a pas un seul dans son coin.

Je me demande, si on est né comme ça, quand est-ce qu’on change pour devenir les adultes nombrilistes individualistes que nous sommes. Est-ce la famille, l’éducation, la société ou simplement c’est notre cerveau qui finit par saturer avec toutes les informations, et commence à se protéger des stimuli du monde et se branche à son intériorité ?

Depuis notre enfance on subit des mini traumatismes tous les jours et on se crée une identité à nous. Sans oublier la beauté des choses qui doit nous façonner aussi, en douceur.

Je me rappelle ma fille à 4 ans, c’était le meilleur âge, touche à tout, disponible, bavarde. Quand est-ce qu’on commence à intérioriser et pourquoi ?

PS J’écoutais récemment un podcast Métamorphoses avec Saverio Tomasella qui disait que tous les enfants sont hypersensibles jusqu'à sept ans, c’est du au développement de notre cerveau.

En image : mon père et son frère

Ce texte fait partie de L'Année du Cochon

30 Jul 2022

Sainte Marina orthodoxe aujourd’hui

Mon prénom à la naissance était Irina.

Après cinq jours, ma mère a changé d’avis, elle trouvait que Marina m’allait mieux. Elle n’était pas spirituelle ma mère, elle m’avait même pas baptisé et le choix de Marina m’a toujours semblé opportuniste et irresponsable.

Très récemment je découvre que la Sainte Marina est la même pour les catholiques et les orthodoxes et qu’elle est la protectrice des femmes enceintes.

Emotion, car, pour faire court, quand j’attendais mon enfant, j’ai failli le perdre plusieurs fois et l’accouchement fut kafkaïen pour le dire avec douceur, on a failli s’arrêter là, et j’ai toujours pensé qu’on a été protégés par quelque chose qui nous dépasse, j’ai d’abord pensé à ma grande sœur partie, à mon Ange, à Saint Christophe sur le médaillon béni que je portais jour et nuits et maintenant je découvre que peut-être ce fut l’incroyable intuition de ma mère.

Photo prise à Saint Germain des Près, la deuxième statue de Sainte Marina

Ce texte fera partie de « Un jour, une image, une histoire »

PS Chez les orthodoxes on la fête le 30 juillet et chez les catholiques le 20 juillet. 

28 Jul 2022

Miracles

Mon moniteur a redémarré tout seul, après quelques jours d’angoisse de trouver un autre tout aussi simple, blanc, sans webcam, aussi pote, aussi Muse, bref je ne sais pas comment, comme disait Jowee au Duc des Lombards C’est chelou et on s’en fout ! J’ai fait même un tour au magasin pomme en or hier, hyper cher, longtemps personne ne m’a approché pour me conseiller, et tant mieux, j’aurais regretté un achat compulsif. Surtout que dans ma commune il y a des grimpeurs à mains nues qui guettent les fenêtres ouvertes, une commerçante m’a conseillée de m’inscrire dans le groupe pour les coupures de courant et là, je découvre scotchée leurs performances de ninjas et leur astuce de cabrioler avec des gens à la maison, sans alarme donc.

En image mon CV d’auteure, mes trois livres sont disponibles dans la librairie de votre choix et en ligne, partout

Journée promotion et stratégie, salon des écrivaines et librairie atypique découverte avec Meetup au Ground Control un endroit avec des familles, gosses qui pourront découvrir mes Contes à mot clé, et je pars à la recherche d’une conteuse et des écoles Montessori

PS Le deuxième miracle de hier est que dans l’église Saint Germain de Près il n’y a pas une, mais deux statues de la Sainte Marina (info pour wiki)

26 Jul 2022

Rester couché et Le titre

Il y a des jours ou il faut rester couché, j’adore ce proverbe français qui n’a pas d’équivalent ni en russe ni en roumain. Troublée par un rêve étonnant ce matin j’ai enchainé les bêtises, la dernière étant la possibilité idiote au moment ou tu reçois l’argent via l’appli de Musk, de le rembourser à la personne qui te l’a envoyé, donc j’ai reçu mes droits d’auteur pour mes Contes à mot clé (merci du fond du cœur mes lecteurs !) et au lieu de les encaisser je les ai remboursés à l’imprimeur, étourdie pour dire gentiment. En plus mon joli écran ne veut plus fonctionner. Bref, je déteste des journées comme ceci, qui démarrent avec un rêve dans lequel je suis aveugle (mais blanche, hi hi Ray Charles le blagueur) et qui sait comment elles finiront.

Sinon, que de bonnes nouvelles :

- je vois !

- mes livres se vendent

- commencé le brainstorming avec moi-même pour trouver le bon titre pour mon dernier roman

- repéré une nouvelle librairie atypique grâce à Meetup (Ground Control) pour proposer dépôt livres et dédicaces

 

Ce tableau de Taher Jaoui je l’ai vu en deux fois, sans et ensuite avec, Le titre: Sky (Diptych), ça change tout

 

PS Ou alors le rêve est en liaison avec le fait que mes Contes à mot clé sont en cours de traduction en Braille…

21 Jul 2022

Mon 1984

En 2013 j’ai écrit mon premier roman, en roumain d’abord, et le 21 juillet 2022 j’ai réussi enfin de le traduire en français.

Il finit par ce poème de mon père, en français, qui est la dernière chose qu’il m’a laissé, avant de disparaitre sans trace :

« Les Saintes Maries-Madeleines

Et la souffrance d’un Christ inconnue

L’entière atmosphère gémit

Comme le dernier soupir du cochon

Oct.’84 »

17 Jul 2022

Journée bien-être, arts & Co

La journée commence bien : je choisis, parmi les quatre sorties du métro Esplanade, la bonne pour admirer la nouvelle œuvre de Pimaxart & Co, mon intuition fonctionne ! Comme d’habitude les gens regardent leurs jolis pieds « tiens le gauche est trop mignon », et ce n’est pas que le street-art pour lesquels ils sont aveugles, j’ai testé avec Orlinski, rien à faire. En image un clin d’œil entre artistes. Ca me fait penser que c’est jouissif de créer à plusieurs, j’avais testé cela en écrivant des poèmes à un atypik qui les mettait en musique (c’était mon atelier créativité, tout le monde peut créer) et les chantait accompagné par sa guitare, chouette souvenir.

Au Meetup on est nombreux, avec quelques uns on se connait depuis plus de cinq ans, il y a toujours des nouveaux, ou des gens qui étaient présents à d’autre balades en mode incognito, comme le gars qui porte le même nom que mon Guide « bien joué, mais essaye encore », qui me fait rire aux larmes avec ses déboires sur les sites de rencontre et, très content de découvrir cette application géniale. Trajet en bord de Seine, belle couleur de l’eau, sur les péniches les gens s’exposent, j’aimerais pas être à leur place, je crois que j’aime voir sans être vue, tel les anges de Wenders, être vue par les enfants uniquement, et je rajouterai les oiseaux, et les arbres, et les rochers, bref, j’ai fini ma journée bien-être avec Bua, la masseuse qui a adouci sa manière d’étirer, ou simplement est fatiguée en fin de journée, puis toute la soirée je n’arrêtais pas de bailler, et même les conneries débitées par l’ambassadeur communiste à la télé ne m’énervaient plus, cool, à refaire.

15 Jul 2022

Connexion au corps

Vers mes dix ans ma sœur m’avait appris une sorte de yoga à la russe : allongées sur le dos on devait sentir, commençant par les orteils, chaque partie du corps, jusqu’à la sensation de chaleur et en arrivant à la tête on devait s’imaginer être un oiseau qui prend son envol.

Très tôt ce matin je l’ai refait et me suis imaginée aigle, reine, peur de rien, je survole la Vanoise secrète, les lacs de Mont Coua, le glacier fossilisé, salue le Mont Blanc, quelle forte sensation de frais, de puissance, de vue d’ensemble en espace et en temps, histoire, je vois les temps quand le glacier servait à alimenter en glace les stations balnéaires en bas, mes ancêtres aigles étaient dérangés pas le va et vient des charrues,  les bruits des humains pour briser notre glacier natal. Maintenant il est devenu tout petit et sale, bientôt les humains vont nous laisser tranquilles, qu’ils partent sur Mars ou sur la Lune et qu’ils nous laissent rois de notre royaume. Bon débarras, on n’a pas besoin des humains pour exister !

Ceci fera partie du projet : Un jour, une image, une histoire

PS. Je découvre encore une connerie apprise sans mettre en doute : être connectée à mon corps à 10 ans ne signifiait pas du tout que j’étais en connexion avec mes émotions ou mon intuition, tout ça c’est arrivé plus tard, jamais trop tard

14 Jul 2022

Une histoire de 14 juillet, des chars et des choix

Premier souvenir qui me vient, c’est ma mère à mon âge de maintenant assise à une terrasse de café sur Rivoli et regardant indifférente les chars. Elle avait vu des chars depuis son enfance, d’abord symboles de mort et de famine, à l’époque elle avait le crane rasé pour maintenir plus facilement une hygiène de guerre, me racontait-elle, l’orpheline de Vitalii.

Vers ses vingt ans elle eu le choix entre visiter Moscou, la capitale, pour la parade annuelle de la révolution, ou faire de l’alpinisme à 6000 mètres, elle choisit la montagne, dormir sur le glacier en sacs à duvet de pingouin et le chocolat qu’elle détesterait toute sa vie (on les obligeait prendre à chaque arrêt, pour se donner des forces). Sa famille n’a jamais comprît son choix.

Pendant mon enfance, le jour de la révolution de Lénine (le killer de Vitalii), était férié dans les pays communistes et ma mère invitait ses amis pour faire la fête et le premier toast avec la vodka sortie du congélateur était : Vive la révolution ! En ’68 quand les chars russes sont entrés dans Prague, Ceausescu est devenu nationaliste, antirusses et ma mère fut forcée de prendre la citoyenneté roumaine, ou de quitter le pays sans moi et son Sophie’s choice fut moi.

Quand enfin elle est libre de penser, de bouger, de faire ses choix, en France, pays des droits, en sécurité, elle choisit les chars, tout comme moi, en arrivant plus tard ici, et plus encore, j’écoute le podcast Le Collimateur, celui de la recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM).

En image une vanité de ma collection

13 Jul 2022

What if ?

Jean-Pierre Léaud n’est pas seulement un énorme acteur, il est la sosie de celui qui aurait pu être mon premier amoureux, celui qui m’a écrit une lettre d’amour, vers mes 14 ans, mise entre mes mains par son meilleur ami, moins timide. Cette lettre je l’ai lu avec stupeur enfermée dans la salle de bain et ensuite détruit pour que ma mère ne la trouve pas. Je n’ai pas donné suite, même si le garçon me plaisait beaucoup, parce que…aucune idée. Je l’ai revu souvent dans le quartier, seul avec ce regard qui tue, ensuite avec une autre fille blonde, pas très heureux vu de l’extérieur, ensuite papa, je l’ai perdu de vue, jusqu’au jour ou je l’ai retrouvé à la cinémathèque en découvrant Truffaut.

Je l’ai revu hier encore dans La Maman et la Putain et je n’ai pas pu m’empêcher de penser : et si, j’étais moins timide, plus sure de moi et flattée par la lettre en question, j’aurais tendu la main à ce beau garçon lubrique et passionné ?

Un jour, une image, une histoire

track