Colères à exprimer sinon elles sortiront par les oreilles
Si j’étais américaine j’aurais dit mes gros mots préférés, à haute voix, à la personne qui m’a mis en colère…La vie américaine semble plus simple, surtout quand on a un pistolet dans la sacoche, la colère s’exprime différemment qu’en Europe, ou je me contente de la sublimer par écrit, dans mes livres et sur mes réseaux d’autrice, en français, alors quoi de mieux que de commencer ma liste avec :
« Tu n’es pas et ne seras jamais française », on m’a dit récemment cela, et je le digère encore…
La Mairie de ma commune ne m’a pas fait de petite annonce coup de pouce habituel pour mon dernier livre, dans le magazine d’octobre, après avoir annulé notre salon du livre de cette année…
Un salon du livre dans la commune voisine a oublié de m’inviter, alors qu’ils avaient ré-noté mes coordonnées…
Je reviens à Bucarest pour revisiter le centre qui garde les dossiers secrets de la Securitate, six mois après ma dernière visite, et la déconspiration des noms des agents demandée n’est toujours pas disponible, et seuls 10 documents m’attendent sous forme papier, du dossier de ma mère, rien sur mon père, l’injustice, le secret et le deuil impossible continuent…
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En image : 5 livres en dépôt légal