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11 Jan 2024

Le 11 janvier 2024

J’ai compté cinquante poèmes pour mon recueil à venir cette année. Et la dernière, Ma petite robe noire, me hante encore, je l’ai transcrit en électronique, mais c’est vivant, ca bouge, ca clignote, ca émet des sons  compliqués pour mes oreilles sensibles…

Par contre, l’autre projet d’écriture Discussions avec les moines ne m’attire plus, je vais continuer à noter mes discussions journalières avec les sages, au cas où j’aurais un meilleur objectif, structure et fil conducteur plus tard…

Image de sakura derrière les bambous 

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06 Jan 2024

Résolutions

Je suis tellement contente de voir que les rencontres que j’organise sur atypikoo rencontrent du succès, utilité, bonne ambiance, échanges, même si le plus souvent je ne suis pas présente. Chaud au cœur. Je vais rajouter cela dans mes « danser avec la pluie 2023 »

En cherchant dans mes archives le premier mail avec un moine de Chiang Mai (2010 et non pas 2008 comme dans mes souvenirs) je suis tombée sur une possible explication sur le fait qu’a ma fracture de Caire en 2014 je n’ai pas de souvenirs trop pénibles : on s’écrivait beaucoup par mail avec mes amis ! Tous les jours. Mais qu’est ce qui s’est passé entre temps, qu’on se parle seulement de vive voix au téléphone ou quand j’arrive à Bucarest ? Je vais recommencer les lettres, à voir, peut-être qu’ils vont répondre…

Et tous les samedis soirs je vais chercher ma potentielle illustratrice de contes, au marché, avant la nuit et la foule, en espérant que le méchant chien enragé et avec muselière soit plus si acharné contre moi, sur la petite ruelle, sinon, mes potes de l’école thaï m’ont appris comment le faire fuir, ha-ha, à voir, si l’enragé aura la trouille plus que moi...

En image, mon nouveau linktree avec mes sites et pages en anglais d'abord, pour partager avec ceux qui lisent pas le francais 

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03 Jan 2024

Deux poèmes

A Singapour, sans PC j’ai écrit dans mon carnet fourre-tout deux poèmes. Le premier est court, « Personne ne sourit, à Singapore » et le deuxième est un millefeuille d’émotions, sensations, j’ai failli verser une larme en le relisant, pour le transcrire en électronique, il a de la musicalité, des mots qui n’existent pas et qui tiennent la route, des références et clins d’œil que personne ne comprendra mais qui ont du sens, du ressenti, j’adore, ca parle de la journée ou tout a foiré depuis le matin : « New Year’s Eve » (quand j’ai quand même dégusté le meilleur biryani de ma vie, dans Little India, dans un endroit ou on utilise la paume des mains en guise de fourchette, ou le patron était sans sourire, mais très attentif pour que j’aime cet endroit, un vrai pro.

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En image, une belle découverte artistique Singapourienne: Tan Oe Pang

23 Dec 2023

Emotions

J’allais à Lamphun, une petite ville authentique sans touristes et sans temples bouddhistes interdits aux femmes et j’ai senti pincement au cœur de quitter la Thaïlande (ou plutôt le nord, le Lanna), même pour une semaine. Ca me fait toujours cela, je m’ennuie, je me demande si ca sera ma dernière visite et au denier moment je souffre, comme si on m’arrachait à quelque chose de très important, vital, chez moi c’est ici aussi, depuis que j’ai débarquée la première fois…

A Lamphun je retrouve mes habitudes, même bus bleu pour les locaux, même dessert exquis (une sorte de mini crêpe avec de la noix de coco sucrée), mêmes photos, mêmes fleurs, même restaurant, mais sans l’élégante vieille chinoise qui m’accueillait en se souvenant de moi, le covid est passé par la…J’ai découvert un musée avec des photos du roi Rama V avec une de ses épouses officielles et les bambins royaux, à table. Dara Rasmi n’était pas une épouse officielle, ni même favorite (à revérifier) mais une des 157 du harem du roi et ce qui les lie sont leur fillette et leurs correspondances avec complicité.

Je compte les jours pour revenir, reprendre les rencontres avec les moines (leur université est en vacances de fin d’année), les cours de thaï intensif, rdv pris avec l’Alliance Française, randonnée et nuit himalayenne dans Inthanon, continuer mes écrits, en 2024 et faire l’exercice 2023 sur une page, en couleurs. Dans la même période en 2022 je recevais le rapport de 11 pages de mon test de QI et la confirmation que mon cerveau adore les concepts et les abstractions et déteste les math  

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20 Dec 2023

Je commence à m’ennuyer

J’ai écrit cette phrase dans mon journal, avec beaucoup de sous-entendus :

- pourquoi je suis revenue cette année

- comment résister deux mois

- monkchat, tout comme plein d’autres choses ici ont souffert du covid et d’arrêt du tourisme

- me concentrer sur le projet Discussions avec les moines avec son super plan, fil conducteur, et modifier plus tard, quand mes journaux papier seront sous mes yeux

- un mois de détente ça suffit, passer en mode autrice, dédicaces aux expats, alliance française & co et les deux projets d'écriture en cours, tous les jours

- ca me sert à quoi d’apprendre le thai, trois fois par semaine : préparer mon pitch autrice filmé

et  j’ai choisi de faire du tourisme, une journée dans les montagnes autour, échanger avec d’autres étrangers, revoir des endroits très connus ce n’est jamais ennuyeux, comme ceci :

- voulez-vous des diamants ? me demandent plusieurs hmongs dans le village avec le musée des tribus montagnards ; j’ai une tête à diamants alors que je les déteste, qui a inventé que un diamant est beau, parce ce qu’il brille…

- Au café, face à la nature, je remarque à une table voisine un gars absorbé par la verdure, quand d’un coup il m’adresse la parole, en disant qu’il est endormi…Je n’ai pas osé de lui dire qu’il ne dort pas et que je suis une synchronicité grâce à ses ondes thêta…J’ose rarement de dire à haute voix ce que je pense, je l’écris mais je me promets de le dire, pour voir ce qui a changé depuis ma jeunesse, le regard laiteux : tiens, une extraterrestre

- Le chauffeur du car me fait des photos quand je ne le regarde pas, je le sens. RGPD, GRPD, les données personnelles n’ont pas de sens en Asie, tout comme l’écologie, les particules fines, le pain…

- En image, j’ai acquis mon petit joli Bouddha du lundi

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14 Dec 2023

Deux méditations avec les moines

Chaque vendredi ils organisent dans l’université bouddhiste à coté du Monkchat un après-midi de méditation, avec deux heures pratiques, intenses, guidées, et une séance de questions réponses à la fin.

Le deuxième vendredi n’a eu rien à voir avec le précédent, mais toujours deux heures de pratique : assis, debout et en marchant (comme Bouddha de Sukhôtai walking). Cette fois la méditation en marchant se fait en un seul temps au lieu de trois (valse : un, deux, trois) la semaine d’avant. Chaque moine ajuste sa technique, et le but est l’apaisement

Quelque chose me turlupine, à ce sujet. Tous les étrangers qui participent aux méditations avec les moines ont déjà médité avant et ont des connaissances sur la Conscience, les ondes alpha, thêta (méditation, hypnose,  rêve), la différence entre relaxation et méditation, le yoga, les cultures asiatiques, etc. et sortent de ces méditations avec plus de questions qu’avant.

Alors hier j’ai demandé à un moine : comment il médite, quelles contraintes, quelle est l’objectif de ses méditations et il m’a répondu que la grande contrainte est la souffrance, la douleur de rester en tailleur longtemps, sans bouger, accepter cette souffrance. Je lui ai répondu qu’on nous a appris qu’on peut bouger, mais en douceur, changer de position, et il a complété qu’on peut bouger en énonçant son intention à haute voix. Sinon, il utilise la méditation comme relaxation avant de dormir, surtout s’il n’arrive pas à s’endormir, il adopte la position couchée (hindouiste) pour cela. Il insistait sur le fait que les pensées doivent s’arrêter le temps de la méditation, mais mon objectif, de choisir une seule pensée et d’aller jusqu’au bout du raisonnement, lui semblait avoir du sens, (méditation = faire une seule chose à la fois) et m’a conseillé de faire cela seule chez moi.

De toute façon j’ai arrêté de faire des méditations avec les moines, depuis que dans mon temple préféré, celui de mon monkchat, j’ai découvert une explication en anglais sur la raison pour laquelle les femmes ne sont pas autorisées d’entrer dans un petit temple à l’entrée…Voir l'image. Une comparaison entre hindouisme et bouddhisme s’impose à ce sujet précis, je vais étudier cela et je reviens…

A se demander pourquoi de plus en plus de gens se considèrent spirituels, mais sans religion... 

PS Ce texte fera partie de mon témoignage « Discussions avec les moines au Monkchat » (titre provisoire)

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10 Dec 2023

Célébration 90 années

Je suis la seule étrangère à la célébration de Dara la princesse du nord, invitée par le musée, avec seul conseil de venir avec un truc rond de fleurs. Stress de savoir comment m’habiller, je ne connais pas bien les codes couleurs nombreux et pas envie d’être une étrangère à pointer du doigt, un bête de cirque et surtout manquer de respect à Dara, mon amie d’une autre vie. Avec mon esprit scientifique j’ai encore un doute sur ce que notre âme espiègle a fait entre 1933 (9 décembre) et ma naissance…

Un bon conseil pour m’habiller, à défaut d’une robe blanche, un chemisier blanc et un pantalon noir simple occidental fera l’affaire, ouf. Pour les fleurs, au Warorot Market il y a un mot magique qui déclenche quelque chose que je ne connaissais pas : en prononçant Dara Rasmi Celebration tout le monde participe et s’applique à m’aider, proposer les plus belles fleurs, à un prix correct et à la fin j’ai une merveille de pot doré avec du rose et blanc, digne de l’événement.

En passant proche du temple Dara j’ai une intuition évidente, je ne retournerai plus jamais dans cet endroit qui exploite son nom et qu’elle n’a pas choisi de son vivant (tout comme Dara Academy d’ailleurs). En 2015 j’ai eu un signe assez fort là-bas, mais incapable de l’interpréter à l’époque, maintenant je le sais.

Au musée Dara la foule est présente depuis l’aube, plein de femmes en costumes traditionnels, des boutiques et restaurants en plein air. C’est une grande fête, émouvant pour moi, de voir qu’elle n’est pas oubliée, et qu’en étant la seule étrangère, je suis tolérée. Avec mon joli bouquet rose je demande à un jeune habillé en blanc et occupé avec l’organisation, quoi faire avec, et il me répond en bon anglais, de le déposer à coté de la statue de Dara Rasmi. Il y a des caméras partout, des groupes de femmes qui déposent des gerbes avec des noms de communautés, un militaire qui me fait signe de ne pas m’approcher de la statue, je dépose finalement avec courage le bouquet de ma part, de la part du Warorot Market et des moines du Monkchat.

Les invités de marque sont assis et la cérémonie commence à 9h10 avec une logistique parfaite. A la fin d’une danse lente des femmes habillées en rose et blanc traditionnel, elles se couchent par terre, un peu comme à la fin du Lac des signes, mais en signe de prosternation bouddhiste, sans se soucier de leurs habits de fête.  

Avant de partir, la directrice du musée m’a offert un portrait  de Dara Rasmi jeune, qui s’harmonise parfaitement à mon coin spirituel adhoc, ou j’avais demandé le jour d’avant aux Etres de lumière de m’accompagner à la cérémonie, et ils étaient bine avec moi, à regarder l’éléphanteau et les enfants, le marché des orchidées atypiques et minuscules, à flairer  les odeurs de repas de fête et a écouter la voix douce de la chanteuse assise entourée de sa famille et qui m’a fait un signe étrange, comme si elle les voyait aussi.

En image, les fleurs roses à la droite de la statue de Dara Rasmi, les plus jolies, sont les miennes

Plus d'images dans la page fb en anglais et dans mon nouveau instagram anglais (voir commentaire), inscrivez-vous pour suivre les publications :

https://www.facebook.com/reel/316103881349826

04 Dec 2023

Sans télé

Ils m’ont fallu trois jours de podcasts (Roue Métamorphose enfin le temps), radios et conférences en ligne pour finalement installer des télés internationales sur mon téléphone. Et si il y a la fin du monde et je la rate ?

C’est plausible, comme Wim Wenders le pense, que dans quelques années plus personne ne comprendra ses films, et je rajoute ni ceux des grands maitres : Tarkovski, Antonioni, Kurosawa, Bergman ?

Je me suis endormie en pensant à un personnage de Dodeskaden (Akira Kurosawa) : le gars qui avait perdu sa femme, l’amour de sa vie et son regard était mort, il avait arrêté de vivre lui aussi. A l’époque je me disais : ah, c’est cela l’amour ! Aujourd’hui je me dis : l’amour c’est continuer de vivre pour ceux qui ne sont plus là. La nuit ils se passent des choses dans des mondes parallèles qui se chevauchent mystérieusement, et ce matin je me suis réveillée exactement comme dans  Perfect days, trop beau, et ma première pensée de la journée fut : le personnage de Wenders est la suite du personnage de Kurosawa, il a surmonté ses blessures et vit dans la sérénité simple, à l’écoute des gens, de la nature, humaniste, au jour le jour, et sans parler de lui-même.

En image le marché Warorot qui a survécu à la crise du covid, dans la ville assez dévastée encore de Chiang Mai, sur affiche la princesse Dara Rasmi, mon inspiratrice depuis 15 ans.

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02 Dec 2023

Retour sur le dernier salon de cette année

Au 3ème Salon du livre de Saint Cloud pas de prix littéraire pour moi (pas grave, j’ai le Nobel de la paix) et vers midi les décibels ont causé une quasi extinction de voix, mais ce fut temporaire, une journée comme j’aime, pleine d’échanges, de belles rencontres, pas vu le temps passer :

Par le hasard de l’alphabet j’étais assise à coté d’un écrivain de 85 ans pétillant de connaissances, philosophie de vie, je détecte l’énergie des HPI de tout âge  et j’ai eu l’honneur de lui dédicacer mon roman historique.

Mon histoire et mes pitch ont bien fonctionné, surtout que j’ai apporté la photo de mes grands-parents russes, ils étaient avec moi et j’étais leur témoin d’histoire, contre l’oubli.

J’ai appris que je ne suis pas hyperactive, mais sur-efficiente (je vais rectifier la publication sur ce sujet)

Pour les dédicaces j’avais des couleurs différentes, à choisir, et les réactions étaient intéressantes : de la joie et choix d’orange ou rose ou vert, ou alors « je suis un homme sans chichis, je choisis donc le bleu normal »

La Mairie de Saint Cloud a tout organisé comme les années précédentes, excellent, la gratuité, le buffet froid pour les participants, le coté sécurité, mais pas les photographes pro, donc pas de belles images pour chaque auteur présent,  pas de photo de groupe, alors j’improvise et mets en image le plan des tables avec les noms des participants

Comme je disais dans le pitch N°4 bien préparé grâce à l’atelier storytelling, je passe maintenant en mode 100% poésie, pour le recueil à sortir avant le quatrième salon  du livre de Saint Cloud en 2024.


https://marinachiriac.wordpress.com/

21 Nov 2023

Pitch N°3 encore plus authentique

Mais quelle bonne idée de filmer son pitch et de le répéter à fond, c’est mon plan pour cette semaine, créer un quatrième demain et répéter les quatre jeudi et samedi matin, avant d’aller au salon du livre, avec petite valise, tout comme l’année dernière, mais mieux préparée.

Pas trop de temps pour écrire un poème cette semaine, mais je garde en tête 1932, quelque part dans les nuages au-dessus de l’Oural…

En image l’atelier pitch et storytelling à Saint Cloud le 16 novembre 2023 avec Les femmes qui bougent

PS Pitch prix Nobel 

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