Sans titre

Dear all

I’m preparing now my first poems collection, another dream to be materialised soon, but before publishing, my poem “Sans titre” was translated in Arabic, so I share here for polyglots reading Arabic language.

Sans titre

Je suis un chef d’œuvre
Sans titre.
Je crève aux yeux
Mais je n’ai pas de nom,
Le génie a des principes
Il est artiste,
Un espace sans mots
Sinon, il aurait écrit
Un roman.
Ca tient…
En attendant,
J’ai un souci
D’identité.
Qui suis-je ?
Le soleil me sublime,
Hasegawa me parle
En japonais,
Alors que notre langue
Universelle
Polyverselle
Sont les couleurs
Secrètes
Que l’œil humain
Ne capte pas,
Ne pige pas,
Ebahi devant moi
Le chef d’œuvre
Sans nom
Sans alphabet
Sans hiéroglyphe,
Et raconté sur l’oreiller
De Harun al-Rashid
Par une magicienne amoureuse,
De moi.

لوحة وقصيدة

قصيدة شعرية للشاعرة الفرنسية مارينا شيرياك إسمها "بدون عنوان" تتحدث فيها عن أحد أعمالي المقتناة مؤخرا من قبل الشاعرة في بينالي فيشي. القصيدة عبارة عن صورة شعرية تتمثل بحوار بين لوحتي على اليسار من الصورة وعمل الفنان الياباني هاسيغاوا على يمين الصورة. القصيدة ستنشر هذا العام في ديوان للشاعرة بعنوان"مولودٌ بجبالٍ روسيةٍ"
القصيدة:
بدون عنوان
أنا سيد الأعمال
بدون عنوان
أخطف الأبصار
لكن بدون اسم
العبقرية لها أسباب
إنه فنان
فضاء بلا كلمات
عدا ذلك ، بإمكانه كتابة رواية
خلال هذا الانتظار
لدي مشكلة
مشكلة الهوية
من أكون؟
الشمس تجلّيني
هاسيغاوا يكلمني
باليابانية
مع ان لغتنا عالمية
لغة الألوان و الأسرار
الأسرار التي تخدع الأبصار
لا تحدق فيَّ
الدهشة أمامي
سيد الأعمال
بدون اسم
بدون حروف
بدون رموز
متناقلة على مسمع الآذان
من هارون الرشيد
عن طريق ساحرة مغمورة
منّي أنا

PS I was inspired by the work of an artist discovered at Biennale d’art contemporain of Vichy, Mr Alaboud (during my last Book Fair)

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Rapa Nui (Grande ile)

J’ai voyagé cette année à nouveau en groupe, car pas encore parlant l’espagnol (mais je peux le lire !!!), et les seuls moments d’apaisement et sécurité ont été mes balades en solitaire et les deux lettres de Fabrice Midal pour les hyper-sensibles. Il y a 40 ans, comme décrit dans « Personne ne lisait Orwell, à l’Est » j’ai arrêté d’être guide touristique en Roumanie et cette année j’arrête les groupes tout court, trop d’énergie gaspillée, et en plus au retour je suis patraque, mon corps n’aime pas cela, je ne suis jamais malade en revenant d’Asie, alors je vais tester la Patagonie et l’Ile de Pâques seule, le repérage est fini, place à l’écriture.

Je pense que mes « paradis » sont mes racines que je me suis crée toute seule, comme je n’ai plus d’ancrage en Russie et presque plus en Roumanie (en sachant que toute ma jeunesse les russes me considéraient roumaine et les roumains, russe), comme Tobie Nathan disait dans un podcast : l’homme n’est jamais foutu, il s’adapte, il crée de nouvelles racines, lui il les a crée au Brésil et en Afrique, moi dans les pays de Dara et de Borges.

En Ile de Pâques c’est autre chose, encore plus mystérieux, j’avais des signes tellement flagrants, comme si j’étais venue avec tout mon transgénérationnel, pas uniquement avec mes Etres de lumière (à qui j’ai dit merci, merci plein de fois).

PS Maintenant je passe en mode poétesse à temps plein, pour la couverture j'ai bien avancé, hâte de vous faire découvrir, bientôt

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Ma meilleure photo du séjour, prise avec mon portable.

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45 poèmes

Une première sélection et relecture aujourd’hui pour mon recueil poésie, protection chez Hugo SGDL (ex Cleo) pour un an, le temps de la relecture à haute voix, couvertures, biographie et publication cette année avec 5ème dépôt juridique à la BNF, un rêve d’émigrante.  Il est possible que descends à 40 au final, comme j’ai fait avec les contes, sélectionner les meilleurs, après les avoir laissé dormir, murir, je déciderai mi-mai.

Entre temps j’essayerai de lire Gabriela Mistral et Borges en original. Il parait que Borges n’a pas reçu le prix Nobel car il avait accepté un prix de la part de Pinochet, le pauvre, après son traducteur de la funeste Securitate, il ne faisait pas toujours les bons choix le Maestro du Labyrinthe et du Minotaure

En image un clin d’œil à Brancusi à voir à Paris, après Dali à Bucarest

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Croyances

Je me suis prêtée à l’exercice sur mes croyances, ou les récits que je crée pour chaque événement. J’ai  listé cinq événements suite à mon récent périple en Roumanie, mais le plus important est celui qu’après 11 années depuis mes demandes de dossiers de la Securitate (sur moi, ma mère et mon père)  j’ai reçu 10 documents du dossier sur ma mère.

On fait deux colonnes :1 L’événement, sans jugement,

et 2 Ce que je me suis dit (mes récits), les voici :

  - Parce que j’ai amené avec moi mes Etres de lumière

  - Pour que je ferme ma gueule sur les réseaux et dans mes livres

  - 10 documents c’est énorme et suffisant pour un récit témoignage

  - Continuer à insister, et relancer en octobre

  - Trouver Amita Ray, l’amie de ma mère et la traductrice de Tagore en roumain et lui rendre visite à Calcutta rapidement

  - Quand j’étais toute petite, dans la pire période de sa vie, ma mère était manipulée par deux collabos de la Securitate, je suis plutôt résiliente vu l’insécurité dans laquelle je baignais, coté attachements

  - Le 15 avril j’écoute B. Cyrulnik au Sommet du trauma (« Les événements n’ont aucun sens, c’est l’homme qui crée un récit pour leur donner du sens »), gratuit, en direct à 19h, hâte d’apprendre de nouvelles choses.

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En image Popcorn avec Lumii avec mon nom de jeune fille et la fameuse date

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Weird pages

Je viens d’acheter à Bucarest un Urmuz d’occasion, et je l’avais dans ma bibliothèque, il y a des livres qui passent dans l’invisible, qui font des signes désespérés, crient, comme l’homme nu dans l’œuvre de John Zorn inspiré par Urmuz, mais personne n’est là, ou pas moi, ou pas moi celle du 2024.

Personne ne lisait Orwell, à l’Est en 1984, car nous on avait d’autres chats à fouetter (pourquoi les français font violence aux chats, je ne veux même pas le savoir). C’était l’année de disparition sans traces de mon père, et croyez moi, je me suis préparé, par écrit et avec CNV d’avoir la compassion des gens qui travaillent à la CNSAS (les dossiers de la Securitate, police politique hélas résiliente), no way, pas seulement ils n’ont pas pleuré pour moi, mais ils m’ont presque foutu dehors, en disant que tout est déclassifié, rien à attendre de nouveau et que les dix documents datant de 1964 à 1974 sur ma pauvre mère doivent me suffire. Seul le jeune policier à l’entrée m’a demandé, accueillant, si je reviens le lendemain. Du coup, j’ai décidé de revenir plusieurs fois par an, pour le plaisir dans un seul sens de les revoir.

PS1 J’ai fait deux demandes chez CNSAS pour photocopies et dé-conspiration des noms de code. Rien sur mon propre dossier et rien sur mon père qui peut-être encore en vie sur cette planète, avec deux filles qui pensent à lui tous les jours.

PS2 Faites moi signe si vous voulez lire Urmuz en roumain ou en anglais, avec des illustrations magnifiques signés Ion Mincu, livre rare, édition 1985, Pagini bizare / Weird Pages 

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1er avril

C’était l’anniversaire de mon père, celui disparu sans traces en 1984, quand Personne ne lisait Orwell, à l’Est, et je suis tombée sur une séance d’autohypnose japonisante, dédiée au 1er avril et complètement étonnante ou j’ai compris que l’esprit qui me hante est le sien, que la petite fille qui a grandi sans père, sans exemple masculin, sans amour paternel est maintenant plus qu’adulte et une guerrière comme lui et quand on m’a posé la question, ce que je peux faire pour lui, j’ai fait toute une liste, du concret, pour ma reconnexion natale et roumaine de cette semaine, et une question qui le hantait et me hante moi aujourd’hui : ou se trouve l’abri antiatomique le plus proche ? Après la visite de Doubna, près de Moscou il était effrayé par cette puissance qui, contrôlée par des malfrats de l’histoire, pourrait raser l’humanité, avant le changement climatique, le virus ou le météorite.

En photo, le Salon du livre de Vichy, excellente experience du 23 mars dernier. 

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Vichy, de l’art, de l’eau et de la gourmandise

Avant de partir à Vichy j’ai demandé à mes Guides de m’accompagner, je fais souvent cela pour les faire travailler, bouger et surtout pour me garantir des moments de ouf, et j’ai été bien servie. Même dans une ville en pleine période de travaux, sans affiches pour leur salon annuel du livre, même en vendant peu de mes œuvres, j’ai réussi de passer quelques jours inoubliables en découvrant Vichy, avec beaucoup de raisons pour y revenir.

D’abord pour l’art, partout :

- Biennale d’art contemporain avec 3 coups de cœur et un chef d’œuvre qui m’attendait, caché, mes Guides ont un gout exquis, et le dernier jour un poème troublant, parfait, à haute voix, dans la salle art nouveau, comme un clin d’œil à mon prochain recueil et à ma sœur artiste, avec qui on créait des livres, moi les poèmes, elle les dessins.

- Une gallérie d’art, avec Miss.Tic en vitrine mais aussi Léon Zack, né à Nijnii Novgorod, mon manque de culture n’a pas de limites, incroyable peintre.

- Architecture magnifique, des ruelles avec des grandes villas tranquilles de la ville d’eau ; la source Vichy Célestins ou on imagine des robes de bal, tout comme au Palais des congrès.

- Le roman inédit de Gabriel Garcia Marquez je l’ai ouvert dans le parc au bord de l’Allier

- Au salon du livre j’ai inspiré un poète et peintre, joli poème sans frontières et excellente ambiance avec tous les créatifs audacieux, j’ai beaucoup échangé, on était 150 participants et on a eu 1100 visiteurs.

Ensuite, les artisans commerçants, trop nombreux pour les lister, je note seulement le resto ou j’ai organisé la rencontre Atypikoo (avec le record de 1h30 de voyage pour se voir, parler, se sentir moins seul, avec d’autres extraterrestres) : le sorbet aux châtaines, avec des petits morceaux, un délice.

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PS J’ai vendu uniquement mon roman, ravie et étonnée

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Montessori

J’ai vu hier le film sur Marie Montessori et je suis déçue, une si bonne histoire à raconter, racontée mal, par bribes, avec des excellents acteurs, mais sans trippes, sans hauteur, sans vue d’ensemble. Enorme sujet et petit film. Triste, ca va encore rajouter du ricanement et incompréhension sur les atypiques.

Du coup, j’ai fait la liste des 10 écoles Montessori dans mon département et je pars leur proposer mon recueil de Contes à mot clé et des ateliers d’écriture pour les enfants, pour développer leur créativité : à partir d’un mot clé, inventer une histoire !

En image : Nature morte avec Contes à mot clé, Klee, globe et mandarine

https://www.librairie-gallimard.com/listeliv.php?form_recherche_avancee=ok&auteurs=marina-chiriac

https://www.instagram.com/marina_chiriac_autrice/

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Et vous, vous faisiez quoi en 1984 ?

N’hésitez pas de passer nous voir au salon, c’est gratuit, belle architecture, lieu historique, patrimoine de l’UNESCO, super organisation avec la radio locale en direct toute la journée.

En starting-blocks je reprends mes pitchs filmés : Et vous, vous faisiez quoi en 1984 ? et des magnifiques outils de magiciens crées pour les hypersensibles pour contrôler les bruits, émotions avec ma salle de contrôle avec boutons et schémas clignotants et avec moi aux manettes ! Ah-ha, justement j’ai connu cela en 1984, voir chapitre La guillotine, dans mon roman

https://www.instagram.com/marina_chiriac_autrice/

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La joie d’en finir

Un spectacle qui soigne, hier, dans une salle de cinéma, en direct de Bercy, salles pleines, tous les âges, dire les non-dits ca fait un bien fou de l’entendre, rires et larmes, manipulation des masses en 6 minutes, imprévisible, hilarant, humaniste. Il m’a fait pleurer le lendemain, un grand cadeau de vie déposé à mes pieds, en hommage à ma sœur qui coule aussi dans mes veines.

En thérapie avec 100 mille personnes en direct, sacré magicien ce Jérémy ! Si je compte bien on était 30 mille hypersensibles atypiques en live, intelligence collective invisible mais bien présente, l’énergie était la.

En image, je travaille sur la couverture collage de mon recueil de poèmes. Elle aurait été si fière de moi, snif...

https://linktr.ee/Marina_Chiriac

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