Envies de poésie

J’ai relu hier mes trois derniers poèmes voyageurs entre Asie et Europe et j’ai fondu en larmes : ca y est ! Je suis arrivée au niveau que je m’étais imposé pour publier et devenir poétesse en langue française !

L’espace poétique est plus large que celui des contes, parce ce que tout est permis, on peut tout dire, laisser la créativité libre et se connecter à l’invisible, à l’amie décédée qui me manque tous les jours, aux Marinas de tous les âges, aux personnages bizarres apparus pendant les séances ICV, un espace ou Kafka rencontre grand-père Vitalii et dr Fleming, magique.

Il faut que je reprenne ma liste des envies, car bientôt j’aurais cinq livres en dépôt légal à la BNF…

Maintenant je me lance dans la recherche des salons et j’ai démarré par le Marché de la Poésie, place Saint Sulpice, en juin, croisons les doigts.

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En image Hasui Kawase, decouvert recemment dans le groupe fb d'art, exercise Un jour, un peintre, que j'adore depuis le premier confinement et qui m'a changé la vie, d'ailleurs mon premier poème en francais j'ai osé de l'écrire grâce à un encouragement dans cet espace magique et virtuel.

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Hermétique

Hâte de retourner à Bucarest et de chercher à relire Urmuz, ressuscité par John Zorn, qui l’a lu probablement en traduction (Sacrilège !  Trahison !) et me souvenir de la période, en pleine dictature, quand on échappait via l’absurde, via le « entre les lignes », via le non-verbal. Personne ne lisait Orwell, à l’Est, car ca n’intéressait personne, en 1984 on a vécu autre chose et avec nos trippes. Nous on lisait : Kafka, Urmuz, Ionesco, Ion Barbu, l’absurde poétique, le dadaïsme était notre dada, Magritte notre rêve échappatoire et la poésie hermétique notre délicieux réconfort.

PS1 Ma moitié roumaine (protégée par l’Otan) a pris le dessus sur la moitié russe depuis la guerre en Ukraine, une guerre froide continue dans ma tête et je vais envoyer un mail à la CNSAS pour me rendre mes trois dossiers de la police secrète et politique (Securitate) en avril, en mains propres (encore une expression farfelue française).

PS2 Pendant mon Meetup randonnées à Paris on m’a demandé sur quelle musique je fais yoga/Pilâtes chaque matin et j’avoue qu’il y a du John Zorn Urmuz dedans, mais aussi Nina Simone avec le final et le Palme d’Or qui saute aux yeux pour Koji dans Perfect days, mais aussi des coups de cœurs éphémères qui changent tous les jours.

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Jetlag

Mon poème de ce matin s’appelle Jetlag et est hilarant, ca va, j’ai ramené ma créativité avec moi.

Synchronicité : la mairie de Saint Cloud vient d’annuler le salon du livre de cette année, donc je peux organiser la résidence artistique plus tôt, mais il me faudrait un autre événement pour le lancement de mon recueil de poèmes, qui est en préparation et sortira probablement  à la rentrée.

En image notre nouveau joli logo, préparé tout comme l’affiche  du Salon du livre de Saint Cloud 2023 par notre voisin et auteur Arnaud Deschamps

PS Je fais encore partie de quatre associations : Mémorial , Compagnie des auteurs clodoaldiens, La plume en question et Surdouessence mais seulement Surdouessence me permet de présenter mes livres en France et en francophonie

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Résidence d'artiste

J’ai écrit un poème « A la tombée de la nuit, à Chiang Mai » et j’ai pris la décision d’y revenir plus longtemps, en résidence créative, car pour moi ici il y a une porte ouverte, qui grince un peu, mais avec tous les albums que Zorn à balancé sur les réseaux je peux arranger cela, avec ce matin une peu de « Nothing is as real as nothing » (septembre 2023, exquis), l’écureuil gris qui prend des teintes marrons pour m’aider avec la transition en douceur et Perfect Days que j'ai hâte de revoir au 7 Parnassiens ce lundi !

En image, le moine bouddhiste Eakarin qui est très doué en dessin et en langues étrangères : je lui apprends le francais et il m'apprend l'espagnol !

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Alliance Française

A l’Alliance Française de Chiang Mai hier, j’avais le pitch pour mes quatre livres prêt, naturel, fluide, avant de les donner et les faire rentrer dans leur fichier des livres en français.  Je rêve toujours de faire traduire les contes en langue thai, et les faire illustrer par des enfants, ca sera pour une prochaine fois. Demain j’irai encore chercher la fillette douée en dessin, sur la rue marchande du samedi, avec une demande préalable vers les Invisibles, on ne sait jamais.

Sur les derniers mètres j’essaye de trouver des choses pour pouvoir m’arracher de Chiang Mai plus facilement, les voici :

 - Les moustiques, les mini-mouches qui piquent

 - Les chiens qui chantent la nuit, la chorale du quartier vers 4h et le balai vers 5h

 - Envie de revoir le dernier film de Wenders : Perfect Days et en général d’aller au cinéma, au musée d’art, concerts

 - Randonner avec mes potes à Paris, qu’il pleuve ou qu’il vente

 - Me concentrer sur un seul projet d’écriture : le recueil de poèmes 2024 à publier avant l’été

 - Aller aux rencontres atypikoo que j’organise

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Je suis née dans des montagnes russes

Un titre de recueil et un nouveau poème, Omkoi, qui finit hilarant, dans mon journal poétique.

J’ai assisté hier à une image traumatisante et j’avais besoin de l’exprimer en mode créatif et automatique, dans un espace magique, privé, ou on se connecte avec je ne sais pas quoi. 

Ca me rappelle un film de Wenders, précurseur, avec des gens qui ne communiquent plus entre eux, car avec des lunettes spéciales ils se connectent avec leur intériorité, leurs rêves, je ne sais plus le nom, de toute façon en France on change les noms des films, il y avait Jeanne Moreau, Solveig Dommartin et William Hurt, très international et futuriste. 

Et parce que je mentionne Wenders, je hâte de revoir Perfect days, j’y pense presque tous les jours, quand entre 5 et 5H30 quelqu’un balaie des feuilles dans la rue sous mes fenêtres, une autre inspiration de génie, et quand j’écoute Perfect Day avec Lou Reed, ca ne me fait rien du tout...

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Sensible

Pour la nième fois je suis retournée à Angkhang, et admirer ce projet crée par le roi précédent, pour encourager les tribus montagnards et nomades à sédentariser, être recensés, acquérir une carte d’identité et une maison, et en échange arrêter l’agriculture de l’opium et passer aux concombres, choux et fleurs.

Il doit « retourner dans sa tombe » le King, c’est une expression aberrante dans le pays zen sans inhumations, de voir la carte des boutiques de cannabis à Chiang Mai apparues en trois ans de crise covid, pour attirer les touristes. J’ai eu envie de pleurer, suis-je trop sensible ou c’est une valeur importante touchée, ou c’est mon âme réincarnée qui a son avis sur la question, ou c’est l’aberration en ensemble qui me turlupine : laisser fermer des hôtels, restaurants, et attirer les touristes avec de la drogue…J’aurais besoin d’échanger avec les Sages à ce sujet, ca les concerne plus que moi, un bon sujet pour la semaine qui vient.

Dans le paradis des fleurs, je cherchais des roses sans succès (pour les voir il faut revenir en novembre) quand d’un coup j’ai ressenti une odeur bouleversante, époustouflante, qui m’a fait m’arrêter et prendre cette photo sans intérêt, car sans l’odeur, ni mes souvenirs d’enfance : la camomille !!! Chaque année on allait cueillir dans les Carpates et dans l’Oural la camomille, le tilleul et le mille-pertuis sauvages et on les séchait  pendant des jours et nuits sur toutes les tables de la maison, pour l’hiver, et cette odeur est ancrée dans la mémoire de mes cellules, c’est un très doux souvenir oublié, rien que pour cela que la journée fut une réussite.

Sinon, dans l’aéroport de Singapour j’ai appris de nouvelles positions de yoga en regardant pendant une heure une jeune indienne sur son tapis et commencé à faire un mix yoga/pilâtes/en conscience tous les matins

PS C’est la journée mondiale de la Sensibilité, mais aussi des enfants thaïs, ce qui se fête avec parade militaire assourdissante, hyper-stressante et qui dure des heures…

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Le 11 janvier 2024

J’ai compté cinquante poèmes pour mon recueil à venir cette année. Et la dernière, Ma petite robe noire, me hante encore, je l’ai transcrit en électronique, mais c’est vivant, ca bouge, ca clignote, ca émet des sons  compliqués pour mes oreilles sensibles…

Par contre, l’autre projet d’écriture Discussions avec les moines ne m’attire plus, je vais continuer à noter mes discussions journalières avec les sages, au cas où j’aurais un meilleur objectif, structure et fil conducteur plus tard…

Image de sakura derrière les bambous 

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Résolutions

Je suis tellement contente de voir que les rencontres que j’organise sur atypikoo rencontrent du succès, utilité, bonne ambiance, échanges, même si le plus souvent je ne suis pas présente. Chaud au cœur. Je vais rajouter cela dans mes « danser avec la pluie 2023 »

En cherchant dans mes archives le premier mail avec un moine de Chiang Mai (2010 et non pas 2008 comme dans mes souvenirs) je suis tombée sur une possible explication sur le fait qu’a ma fracture de Caire en 2014 je n’ai pas de souvenirs trop pénibles : on s’écrivait beaucoup par mail avec mes amis ! Tous les jours. Mais qu’est ce qui s’est passé entre temps, qu’on se parle seulement de vive voix au téléphone ou quand j’arrive à Bucarest ? Je vais recommencer les lettres, à voir, peut-être qu’ils vont répondre…

Et tous les samedis soirs je vais chercher ma potentielle illustratrice de contes, au marché, avant la nuit et la foule, en espérant que le méchant chien enragé et avec muselière soit plus si acharné contre moi, sur la petite ruelle, sinon, mes potes de l’école thaï m’ont appris comment le faire fuir, ha-ha, à voir, si l’enragé aura la trouille plus que moi...

En image, mon nouveau linktree avec mes sites et pages en anglais d'abord, pour partager avec ceux qui lisent pas le francais 

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Deux poèmes

A Singapour, sans PC j’ai écrit dans mon carnet fourre-tout deux poèmes. Le premier est court, « Personne ne sourit, à Singapore » et le deuxième est un millefeuille d’émotions, sensations, j’ai failli verser une larme en le relisant, pour le transcrire en électronique, il a de la musicalité, des mots qui n’existent pas et qui tiennent la route, des références et clins d’œil que personne ne comprendra mais qui ont du sens, du ressenti, j’adore, ca parle de la journée ou tout a foiré depuis le matin : « New Year’s Eve » (quand j’ai quand même dégusté le meilleur biryani de ma vie, dans Little India, dans un endroit ou on utilise la paume des mains en guise de fourchette, ou le patron était sans sourire, mais très attentif pour que j’aime cet endroit, un vrai pro.

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En image, une belle découverte artistique Singapourienne: Tan Oe Pang

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